Duke, un western dans la neige signé Hermann

In Actualité, Bandes dessinées by Librairie La BourseLeave a Comment

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Attention, le western revient en force côté BD. Non pas qu’il ait jamais disparu des radars, mais les dernières productions de Bonhomme, Jul et Achdé, Boucq, Blain, Dorison et Meyer, ou encore Jodorowsky nous confirment la tendance.

C’est maintenant Hermann qui s’y colle, comme à la belle époque de Comanche, et cela nous réjouit.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image= »13301″ img_size= »large » alignment= »center »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Evidemment, le duo Hermann et Yves H. brille dans beaucoup de domaines, le western tout particulièrement, d’où notre bonheur à l’idée de ce retour aux sources.  Duke est donc un petit marshall dont nous allons pouvoir suivre les aventures avec une série de cinq albums, déjà programmés, dont le premier vient tout juste de paraitre. L’histoire est simple et efficace : elle se déroule dans le Colorado, à l’apogée de ses mines d’or. Un patron dur à cuir enrôle un tueur déjanté, Mc Caulky, entouré de quelques malfrats. Duke est épris de Peg, une prostituée qui aimerait déménager en Louisiane, mais Mc Caukly dérape sévère: il y a des meurtres, de sombres histoires de trafic d’or… Sale temps pour Duke qui va devoir agir. « La boue et le sang », comme l’indique le titre de ce premier volet. Un scénario qui démarre donc de manière classique, mais se révèle rondement bien mené.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image= »13302″ img_size= »large » alignment= »center »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Côté dessins, c’est du haut vol, dans le style Hermann pur jus, toujours aussi fin et classieux, jamais dans la facilité. Pour ce premier tome, neige oblige, le blanc est roi, mais panaché de gris sale et maculé de rouge sang. Plus impressionnant encore, Hermann dessine avec un réel sens du mouvement, offrant même au regard un certain relief, comme de la « 3D à plat » (dixit Boucq). Les influences cinématographiques sont palpables, à commencer par les grands Raoul Walsh ou John Ford. Un véritable dépaysement, un régal pour les yeux.

Vous l’avez compris, c’est donc avec joie que nous allons continuer à suivre les pérégrinations de Duke, déjà en attente de l’épisode 2 ![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image= »13303″ img_size= »large » alignment= »center »][/vc_column][/vc_row]