Le manga s’invite au festival de la Bande Dessinée d’Angoulême
Festival de BD , mais pas que …
Le manga -en soi, bande dessinée japonaise- est mis à l’honneur pour la 44ème édition du festival de la bande dessinée d’Angoulême.
Retour sur la carrière d’un fameux auteur de mangas méconnu
En effet, un hommage au mangaka Kazuo Kamimura, mort il y a une trentaine d’année et à qui l’on doit le mythique Lady Snowblood qui a été adapté en film et qui met en scène la vengeance d’une femme forte. Cette oeuvre fût une base d’inspiration pour le film de Quentin Tarantino : Kill Bill.
Cet artiste a consacrer ses oeuvres à mettre en avant le sexe féminin (Père spirituel de Maître Hayao Miyazaki ?), il fût surnommé « le peintre de l’ère Showa » (1926-1989). Des Pin-up, des Vampires, des
adolescentes ou des mères de famille, tout y passe dans la carrière de ce mangaka à contre-courant.
Aussi on trouve aujourd’hui peu de ses oeuvres et c’est grâce à quelques fans et au dévouement de sa fille Migiwa qu’il est réédité depuis quelques années. Aussi c’est un bel hommage que cette retrospective offerte par le festival pour cet artiste que l’on ne peut que qualifier d’Inspirant.
Un mangaka au festival de la BD ?!
Minetarô Mochizuki fait parti de la sélection officielle 2017 du festival avec son manga Chiisakobe. Assez éloigné de ses premiers ouvrages de Seinen d’horreur
(tels que La Dame de la chambre close ou Dragon Head), ce manga tranche-de-vie nous touche de part la précision du découpage de Mochizuki et la richesse d’écriture qu’il a acquis au fil des volumes dessinés.Le continent asiatique est donc de plus en plus révélé et un révélateur culturel proche du 9ème art (celui de la bande dessinée) et nous souhaitons au festival
d’Angoulême de continuer à nous faire voyager …