Pour les passionnés de l’époque Victorienne, sa littérature, son esthétique, ces livres sont une référence absolue. Ils nous donnent à voir un monde encore vaste, inexploré, un temps fantasmé ou s’exprimait une foi totale en l’homme et en l’essor technologique.
Le Steampunk est d’abord un mouvement littéraire inspiré par le 19ème siècle mais né à la fin du 20ème. Il s’agit là d’uchronie, c’est à dire un genre qui repose sur le principe de la réécriture de l’Histoire partir de la modification d’événements du passé, une vision rétro-futuriste liée à l’essor de la machine à vapeur (d’où le mot steam, signifiant vapeur) et plus généralement au début de la révolution industrielle. Le terme est apparu à la fin des années 1980, en clin d’œil ironique au cyberpunk, et signifie donc littéralement Punk à Vapeur – parfois traduite Futur à Vapeur.
Si les pères du Steampunk pourraient être Jules Verne ou H.G. Wells, ce genre à part s’est développé progressivement au siècle dernier grâce à de nombreux auteurs de science-fiction, puis plus largement via le cinéma, la musique, le graphisme et des mouvements artistiques comme le Do It Yourself : des passionnés qui donnent vie à leurs personnages grâce à des réalisations artisanales (costume, accessoires, décoration), et développent un univers sublimant une esthetique futuriste inspirée du passé. On y retrouve l’utilisation de matériaux tels que le cuivre, le laiton, le bois et le cuir.
Et cela continue aujourd’hui avec la bandes dessinées comme en témoignent Le château des étoiles, Aziumut (de Lupano) ou encore Lady Mechanika.
Mais bien d’avantage qu’un style ou une esthétique, le Steampunk un véritable mouvement socio-politique et surtout anti-conformiste, d’une indéboulonnable modernité.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_gallery type= »image_grid » images= »14424,14429,14421,14428,14423″ img_size= »medium »][/vc_column][/vc_row]