Doit-on encore expliquer ce que sont Dragon Ball et Dragon Ball Z de nos jours ? Oui ? Et bien allons-y !

En 1986 Maître Toriyama nous conte l’histoire d’un jeune Sayan arrivé sur Terre des années plus tôt et qui part en quête des 7 légendaires Dragon Ball afin de pouvoir appeler le dragon Shenron, celui qui exhausse les voeux . Amateur de combat et doué pour ça, Sangoku s’entoure d’amis, de rivaux et de maîtres qui vont l’aider à s’élever dans les arts martiaux et triompher de ses adversaires.
Suite à un affrontement au sommet entre le Namek , Piccolo – autre extra-terrestre arrivé sur Terre il y a longtemps – et not
re héros, nous rentrons dans la seconde partie du récit : Dragon Ball Z. D’autres Sayans arrivent sur Terre et Goku devra tout donner pour les battre.
On ne peut dresser ici qu’un portrait grossier de l’œuvre de Toriyama (et nous nous en excusons par avance).

Le succès au Japon a été retentissant et la publication en manga relié se fit l’année suivante. Quand Dragon Ball arrive dans l’Hexagone en 1993, l’engouement est également au rendez-vous et il est toujours difficile aujourd’hui de toucher à une saga aussi sacrée.

Pour toute une génération, Dragon Ball GT, l’anime qui a pris la suite de la série Dragon Ball nous inspire des sentiments ambivalents. D’une part parce qu’Akira Toriyama n’a qu’une implication modeste dans la créations et le design des personnages de la saga, d’autre part car Dragon Ball GT est inégal dans son ensemble. Entre Kitsch et personnages emblématiques dans des situations déstabilisantes, la série est souvent regardée d’un mauvais œil. Et pourtant tous ses aspects hétéroclites font que l’on s’attache à cette tentative de suite de DBZ. Les nouveaux personnages créés font désormais partie du Paysage Dragon Ball , ils sont dans les discussions, les jeux vidéos, les cosplays …

Alors, quelle ne fût pas notre surprise en 2015 de découvrir une suite officiel et canon : Dragon Ball Super !

L’anime est diffusé chaque semaine au Japon et vient de nous arriver sur la chaine Toonami, mais il existe bien évidement en version manga papier, et c’est lui qui arrivera en librairie le 5 avril !
C’est bel et bien un travail de l’auteur original qui officie dans la conception de cette suite mais c’est un de ses disciples, Totoyarô, qui dessine et poursuit le travail sous le regard de son maître.

Faut-il lire Dragon Ball Super si l’on est un grand fan de Dragon Ball ?

La réponse est oui … et non. Si l’on souhaite connaître pleinement tout l’univers de Dragon Ball tel qu’imaginé et crée par Akira Toriyama alors il n’y a pas à hésiter. On retrouve dans DBS l’humour qui marche si bien dans DBZ et les combats dantesques qui ont fait la renommé du manga.
Il existe cependant aussi un risque de déception, à l’instar des fans de Star Wars, chaque génération trouve son compte avec sa série Dragon Ball qu’il idole et qui peut être vu par les amoureux de la première heure comme un surplus, une trahison même parfois.
Pour les personnes qui découvrent toute l’œuvre de Maître Toriyama il n’y a pas à tergiverser ! Cette poursuite permet d’être tenue en haleine et de profiter d’une toute nouvelle série en cours qui poursuit l’excellent Dragon Ball.
Pour les nostalgiques aussi, voilà de quoi se replonger avec émotion dans le manga de notre enfance et faire vivre encore un peu cette saga incontournable.

Pour se faire un avis n’hésitez pas à venir en librairie le 5 avril et découvrir, redécouvrir ou dévorer Dragon Ball Super d’ Akira Toriyama et Totoyarô.