Par exemple DragonBall et l’anime DragonBall Z sont canon (mise à part les hors séries) car ils découlent de ce qu’a inventé et écrit Akira Toriyama.
DragonBall GT est une création nouvelle qui vient par la suite et n’est pas sortie de l’imaginaire dessin créateur d’origine. On dit donc que ce n’est pas canon, à l’instar des adaptations sur lesquelles ne participent pas les créateurs des œuvres originales.
C’est ce que , entre autre, nous allons voir ici avec quelques adaptations connues de mangas et comics et les différences qui existent avec le matériau de base !
On ne parlera pas des grosses séries d’anime comme One Piece, Naruto et l’Attaque des Titans mais nous vous conseillons d’aller jeter un œil dans le manga papier où les personnages sont développés avec encore plus de passion et de détails.
Les Adaptations Mangas :
Pokémon la grande aventure :
Pokémon … l’enfance et la jeunesse de beaucoup, devant l’anime le matin et sur les jeux vidéos l’après-midi ! Maintenant voilà, le public a grandi, évolué (comme nos chers amis pokémon) et on ne lui offre pas forcément de choses à sa mesure. Si c’est le cas n’hésitez pas et venez découvrir un scénario plus travaillé, plus noir par moment, sans pour autant tomber dans un drama. Pokemon la grande aventure reste léger et donne une impression de renouveau tout en restant pourtant dans l’univers classique qui nous est cher.
Nausicäa de la vallée du vent :
On le saura, Hayao Miyazaki est un auteur incontournable, sûrement un des pilier du succès des studios Ghibli. Ses personnages, bien loin des concepts manichéens des contes occidentaux, luttent chacun pour leurs idéaux et cela se ressent d’autant plus dans le manga papier original dans lequel la princesse Nausicäa est entrainée dans une guerre entre les empires Tolmèque et Dork (qui ne sont pas présents dans le film). Conte sur la communion avec la nature – qui se retrouve dans un bon nombre de ses créations – et les choix à faire pour avancer justement, l’œuvre est d’une densité telle qu’un film de 3 heures n’aurait pas suffit.
DragonBall :
Qui n’a jamais joint ses mains pour exécuter un Kamehameha (les plus chevronnés auront tenté la technique de la fusion) ?
DragonBall… S’il est un shônen qu’il faut lire pour comprendre ce qu’est le manga aujourd’hui c’est DragonBall.
Battle Royale :
Un roman (en 1999 de Kôshun Takami) qui donne un manga qui donne un film qui donne Hunger Games !?
Non, plus sérieusement Battle Royale est une œuvre plus sombre et qui donne bien plus de place au passé de ses personnages dans le manga.
Si vous n’avez pas saisis pleinement les motivations et actions des différents protagonistes du film, le manga vous aidera à y voir plus claire.
Plus attachant, et donc plus choquant ; Battle Royale de Masayuki Taguchi et Koushun Takami vous fera entrer dans le type de monde totalitaire dont sont friands les auteurs de fiction japonais.
Ceux que l’on doit vous conseiller dans le manga papier original !
Les adaptations Comics :
Suicide Squad :
Vous avez adoré, vous avez détesté, vous êtes indifférent (enfin vous le faites croire); une adaptation extrêmement controversée de personnages iconiques comme Harley Queen. Mais qu’en est-il du comics ?
Premier points, les « bad guys » … et bien ils le sont. Pas de préférence mais un intéressant triangle de relation entre Deadshot, Captain Boomrang et Harley. Pas de Croco rajouté mais KingShark (et nous vous le disons, bien plus badass) pour des missions plus intéressantes et une œuvre plus profonde. A lire si vous aimez la qualité et l’originalité de l’univers.
Civil War :
Et non pas « Captain America : Civil War » car si le fait d’avoir modifié la raison première de la guerre entre les héros de Marvel parait au début intéressante , on se rend vite compte que cela aura bien moins de portée que dans l’œuvre littéraire. En effet le conflit prend rapidement une proportion mondiale et entraine un bataille rangée et des questions que tous les habitants des États-Unis et même de la Terre se posent. . .
Un débat qui questionne les frontières entre le Bien et le Mal, un comics prenant qui s’inclut dans l’ère des remises en question identitaire.
Injustice Gods Among Us :
Adaptation du jeu vidéo, où ce sont des auteurs peu connus qui ont eu le champ libre pour s’exprimer et le résultat est … des plus agréable !
Les relations entre les héros du monde (Aquaman, Wonderwoman, Superman …) sont travaillées , réalistes et donne une impression de naturelle qui rend l’univers cohérent. On a l’impression de lire un comics écrit par des fans de comics qui ont étudié leur sujet.On attend la suite impatiemment pour se plonger dans ce monde sous le joug d’un Superman intransigeant.
Pourquoi les deux en même temps , Et bien parce que nous notons beaucoup de similitudes : deux très bonnes adaptations en films (Snyder et les Wachovski savent ce qu’ils font) qui parlent de monde en dérive mais qui sont bien plus sombres dans les comics.
Deux symboles sur-utilisés sans en comprendre forcément le sens : Le masque de Guy Fawkes issus de V pour Vendetta (repris par les anonymous) et le smiley taché de rouge de Watchmen sont devenus les emblèmes de ces œuvres à succès.
Si vous ne craignez pas de vous plonger dans ces sociétés gouvernées par la terreur et que vous souhaitez approfondir vos connaissances sur le sujet , foncez !